Lausanne et ses célébrités
Exposé du 16 décembre 2017 sur Lausanne.
La ville a été fondée en 814. Son climat, ses paysages décrits par Rousseau ont attiré quantité de célébrités, notamment Voltaire, Dickens, le grand-duc Rumine, lord Byron, Mozart, Stendhal, la grande poétesse russe Marina Tsvetaieva, Tolstoï, l’écrivaine Isabelle de Montolieu, Pierre de Coubertin, Maurice Béjart…
|
Jean Daniel Abraham Davel, dit le major Davel.
Né en 1670, il effectue, après des études de notaire, une carrière militaire au service du Prince de Savoie, puis du canton de Berne, qui occupait à l’époque le canton de Vaud. Visité par des visions mystiques lui enjoignant de libérer le canton de Vaud, il entre en conflit avec Berne, est arrêté puis décapité à Vidy le 24 avril 1723. Il devient par la suite un symbole patriotique et le gouvernement cantonal commande un tableau en 1846 à Charles Gleyre, peintre lausannois installé à Paris.
Cette œuvre magistrale, exposée au Palais de Rumine à Lausanne, sera détruite par le feu en raison d'un acte de vandalisme commis par un inconnu dans la nuit du 24 août 1980.
|
Фредерик Сезар Лагарп (1754-1838)
obtient un doctorat en droit à Tübingen en 1774. Il exerce comme avocat dans le pays de Vaud, mais s'y ennuie vite et tolère mal la domination bernoise. En 1784, l'impératrice Catherine charge ce républicain de l'éducation de ses petits-fils Alexandre et Constantin. La Harpe ne se présente pas comme un simple professeur, mais comme un « guide des princes », chargé d'en faire des hommes éclairés. Pendant onze ans, il enseignera à Alexandre les principes libéraux, le sens de la justice, son rôle pour le bonheur de ses peuples.
Le traité de Vienne en 1815, qui fait suite à la chute de Napoléon, le fait revenir sur le devant de la scène : ses contacts avec Alexandre Ier lui permettent de défendre l'existence des Cantons issus de la République helvétique, Vaud, Argovie et le Tessin. En 1816, Frédéric-César de La Harpe s'établit à Lausanne. Élu alors au Grand Conseil, il y défendra jusqu'en 1828 ses conceptions libérales. Frédéric-César de La Harpe meurt le 30 mars 1838 à Lausanne.
|
Alexandre Ier de Russie ou Alexandre Pavlovitch Romanov
1777-1825 empereur de Russie du 23 mars 1801 à sa mort et roi de Pologne de 1815 à sa mort. En politique extérieure, il se heurte aux ambitions de Napoléon Ier, avec qui il est en guerre à plusieurs reprises. Il combat également sur ses frontières Nord contre la Suède et sud contre l'Empire ottoman.
Dès sa naissance, il est pris en charge par sa grand-mère l'impératrice Catherine II, qui le sépare de ses parents. Lorsqu'il atteint sa sixième année, elle écarte les femmes de son entourage pour charger différents précepteurs de son éducation. Puis elle le confie, principalement, à un précepteur vaudois Frédéric-César de la Harpe, républicain dans l'âme, et qui lui inculque des idées libérales et auquel il reste toute sa vie attaché. Il dit de lui : « tout ce que je suis et tout ce que, peut-être, je vaux c'est à M. La Harpe que je le dois »
|
Gabriel de Rumine
Rentier jouissant de la fortune de son père, il avait écrit le 20 mars 1871, peu avant de partir pour Constantinople, un testament qui est ouvert le 5 juillet 1871 : il lègue la somme de 1,5 million de francs à la ville de Lausanne pour qu'elle soit placée dans de bonnes conditions et doublée, puis utilisée pour un édifice qui devait être jugé, 15 ans après sa mort, d'utilité publique par une commission de dix membres, choisies pour moitié par les professeurs de l'Académie et pour l'autre par les magistrats de la ville. Il donne en outre 100 000 francs à l'École de théologie libre, 120 000 francs à la Société vaudoise des sciences naturelles, 5 000 francs au Club alpin, 20 000 francs à diverses institutions et fait des legs importants à des particuliers, dont 100 000 francs à l'ophtalmologue Marc Dufour.
|
Piotr Ilitch Tchaikovski
Régulièrement à Lausanne où en 1878 il fit une chute mémorable en descendant sur Ouchy. A également habité à Montreux, où il y composa partiellement la musique de l’opéra Eugène Oneguine, sur un texte de Pouchkine.
|
Nikolaï Karamzine
Historien russe de passage à Lausanne au début du 19e siècle, dont on trouve le récit dans ses carnets de voyage (Lettres d’un voyageur russe, 6 volumes).
|
Leon Tolstoï
De passage en 1857.
|
Pierre de Coubertin
Prend part à l'éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant d'être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925.Pierre de Coubertin est enterré à Lausanne ; le cœur de Pierre de Coubertin repose à Olympie depuis 1937.
|
Marina Ivanovna Tsvetaïeva
Est une poétesse russe née à Moscou le 26 septembre 1892 et morte à Lelabouga le 31 août 1941. En 1904 et 1905, Marina et sa sœur Anastasia ont vécu à Lausanne. Une plaque commémorative se trouve sur leur immeuble Bd de Grancy. Voir notamment les poèmes sur Ouchy.
|
Maurice Béjart
De son vrai nom Maurice-Jean Berger, est un danseur et chorégraphe français, né à Marseille (France) le 1er janvier 1927 et mort à Lausanne (Suisse) le 22 novembre 2007, naturalisé suisse en 2007. Chorégraphe très impliqué dans le milieu de la danse, il parcourt le monde entier avec sa compagnie le Ballet du xxe siècle, créée en 1960 à Bruxelles(Belgique). Il a été membre de l'Académie des beaux-arts française (section des membres libres) de 1994 jusqu'à sa mort. Tant au Ballet du xxe siècle qu'à Lausanne, Maurice Béjart développe son langage chorégraphique tant sur les bases de la danse académique que sur les courants néoclassiques. Il mêle les univers musicaux, lyriques, théâtraux et chorégraphiques, mettant en valeur les qualités individuelles de ses solistes au sein de mouvements d'ensemble.
|
|